Le projet en detail
Objectif :
La rivière Kouffo coule au milieu des champs d'Agboh. Pour le moment, les villageois portent l'eau à leurs plantations au moyen de simples bassines. Ce système est à la fois épuisant et peu efficace, c'est pourquoi les récoltes sont loin d'être suffisantes pour nourrir tout le monde. En effet, il est pour le moment impossible pour les villageois de cultiver l'entièreté de leurs terres : ils n'exploitent pour l'instant que 6 hectares sur les 25 à leur disposition. Ils sont de plus limités à une seule récolte par an, alors qu'il serait possible d'en faire deux.
Notre objectif est donc de mettre en place un système d'irrigation autonome, simple d'entretien et d'utilisation. Les récoltes supplémentaires permettraient aux habitants d'Agboh non seulement de subvenir à leurs besoins mais en plus de tirer des bénéfices de la revente d'éventuels surplus.
Aspect technique :
Tout d'abord, il s'agira d'installer une pompe mécanique dans la rivière. Les deux pistes principales que nous étudions actuellement sont la pompe bélier et la pompe en spirale.
Il faudra de plus que notre installation soit inondable ; les terres cultivées étant sous eau pendant la saison des pluies.
La rivière Kouffo coule au milieu des champs d'Agboh. Pour le moment, les villageois portent l'eau à leurs plantations au moyen de simples bassines. Ce système est à la fois épuisant et peu efficace, c'est pourquoi les récoltes sont loin d'être suffisantes pour nourrir tout le monde. En effet, il est pour le moment impossible pour les villageois de cultiver l'entièreté de leurs terres : ils n'exploitent pour l'instant que 6 hectares sur les 25 à leur disposition. Ils sont de plus limités à une seule récolte par an, alors qu'il serait possible d'en faire deux.
Notre objectif est donc de mettre en place un système d'irrigation autonome, simple d'entretien et d'utilisation. Les récoltes supplémentaires permettraient aux habitants d'Agboh non seulement de subvenir à leurs besoins mais en plus de tirer des bénéfices de la revente d'éventuels surplus.
Aspect technique :
Tout d'abord, il s'agira d'installer une pompe mécanique dans la rivière. Les deux pistes principales que nous étudions actuellement sont la pompe bélier et la pompe en spirale.
- La pompe bélier fonctionne grâce à la gravité sur un principe d'anti-retours et de différences de pression. Entièrement actionnée par le courant, elle ne nécessite aucune source d'énergie extérieure.
- La pompe en spirale quant à elle convient bien aux débits lents. Elle devra être actionnée par une hydrolienne placée dans la rivière (turbine de Garman).
Il faudra de plus que notre installation soit inondable ; les terres cultivées étant sous eau pendant la saison des pluies.
Une fois l'eau pompée de la rivière, elle sera stockée dans un château d'eau puis acheminée jusqu'aux champs via des tuyaux en PVC.
Le but est de remplir le château d'eau pendant la saison des pluies et d'utiliser l'eau lorsque le Kouffo est asséché, permettant ainsi une culture de contre-saison.
Les travaux d'installation de notre système nécessitant que le terrain soit parfaitement sec, nous partirons pendant la grande saison sèche béninoise qui s'étend de décembre à mars.
Le but est de remplir le château d'eau pendant la saison des pluies et d'utiliser l'eau lorsque le Kouffo est asséché, permettant ainsi une culture de contre-saison.
Les travaux d'installation de notre système nécessitant que le terrain soit parfaitement sec, nous partirons pendant la grande saison sèche béninoise qui s'étend de décembre à mars.